devenir expert international - nous sommes tous des experts en puissance

Publié le par Jean-François Devémy

Cet article était, comme le précédent, publié sur le blog d'IDEFIE, et n'a pas été repris sur le nouveau site de l'association. Je le reproduis également ici pour ceux  - j'en croise assez souvent - qu'il  intéresse directement.

 

 

"Nous sommes tous des experts en puissance. Tout un chacun, qui possède une connaissance particulière d'un métier, d'une profession, maitrise une législation ou une technique particulière, a vocation à se proclamer expert international. Que ce soit pour une mission courte - un ou deux jours, une semaine - , une mission de moyen terme - de un à six mois - ou de long terme - de six mois à trois ou quatre ans - , la demande d'experts internationaux est forte et l'offre n'est pas toujours présente à la même hauteur. Ainsi l'association des consultants internationaux - AIC - n'arrive-t-elle à satisfaire qu'un tiers des offres qu'elle diffuse, sans même recevoir de candidature sur tous les postes qu'elle diffuse. 

 

nous-sommes-tous-experts-180520101514.jpg   Nous sommes tous des experts en puissance  

 

 

Le premier pas indispensable et préalable à tout autre, c'est de rédiger un Cv au format européen, en anglais, et éventuellement en français Modèles de CV . Il existe plusieurs autres modèles de CV, comme celui de la banque mondiale ou de FCI (France coopération internationale), autres modèles de CV  mais le modèle de l'UE présente deux avantages:
1°) il permet de se porter candidat aux très nombreux appels d'offre ou de candidature de l'Union européenne, et
2°) il est facilement adaptable aux autres modèles, dont les caractéristiques essentielles sont assez proches de ce modèle. 

             Les caractéristiques du CV UE, ou d'autres types de Cv internationaux, sont différentes des habitudes françaises en matière de CV:  en particulier, il est plus long  - la règle habituelle est de le rédiger sur trois pages complètes - ; et d'autre part il doit êtr en principe spécialement adapté aux besoins propres de chaque appel d'offres ou de chaque mission. De sorte que certains experts n'hésitent pas à préparer un Cv exhaustif, sur dix, voire quinze pages, puis à s'appuyer sur cette base pour réduire à un format adapté à chaque offre ou opportunité nouvelle. la règle de base est donc, a contrario des habitudes courantes, de faire long, de détailler les tâches et les missions accomplies, plutôt que de faire court.

 

La deuxième étape consiste à diffuser ce CV auprès des opérateurs et des bailleurs de fond susceptibles d'avoir recours à des experts. Il vaut mieux, en la matière, diffuser large, en France comme à l'étranger. Vous pouvez diffuser ce CV ;
- aux rares organismes généralistes tournés vers le service des seuls experts, et de tous les experts, comme IDEFIE ou AIC  (association of international consultants, services payants).
- aux très nombreux opérateurs français ou étrangers, les uns spécialisés (CIVIPOL, ACOJURIS, ADETEF, DCI, ...), les autres plus ou moins généralistes (FCI, SOFRECO, BCEOM, ...)
- directement aux bailleurs de fond  (UE, BM, UNDP,..) lorsqu'ils recrutent directement des experts pour des besoins ponctuels (TAIEX, ..)
        
                Une deuxième étape bis, facultative mais plus pro-active, peut consister à identifier, sur les sites publics des grands bailleurs de fond (UE, UNDP, BM, etc..)  les appels d'offre internationaux dont le sujet vous paraît proche de vos goûts et de vos capacités, puis à proposer directement vos services aux opérateurs ou consortiums d'opérateurs pré-sélectionnés. Plus difficile est l'accès aux institutions publiques présélectionnées pour des procédures réservées aux Etats et aux administratiuons publiques ( opérations dites de jumelage), car ces informations ne sont généralement pas publiques ni publiées.

                 Dans un troisième temps, lorsque le contact est pris avec un opérateur ou un bailleur, il s'agit de négocier un contrat ou un pré-contrat dans des conditions normales, c'est à dire sans être ni trop gourmand ni trop conciliant sur les conditions matérielles, et notamment financières, de la ou des missions. Il s'agit là d'une matière qui relève à la fois du marché et de l'expérience, et il pourra s'agir de l'un des services fournis par IDEFIE, que d'aider les experts à s'orienter sur le niveau du marché. Certains pièges sont a éviter à ce stade, qu'ils soient fortuits ou le produit de mauvaises pratiques, et dans ce cas il n'y a pas encore de formation ou d'information organisée ou formalisée à ce stade. IDEFIE se fixe aussi pour objectif de seconder les intérêts des experts ou des futurs experts dans un environnement difficile à cet égard.  "

 

 

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